L'enlèvement de l'Eglise
L’ENLÈVEMENT DE L’ÉGLISE
Lors de la Parousie de Jésus-Christ, les croyants toujours vivants
seront enlevés sur des nuées à la rencontre du Seigneur.
La doctrine biblique de l’enlèvement de l’Eglise est annoncée en premier lieu par Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même : « Quand je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jn 14, 2-3).
Ensuite nous retrouvons également cette doctrine enseignée par l’Apôtre Paul dans deux de ses épîtres: «Le Seigneur lui-même, à un signal donné, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (1Th 4.16-17)
« Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. » (1 Co 15, 51-52)
Notre Seigneur tient à nous apprendre par des exemples bibliques comment il entend arracher de la corruption et du châtiment de ce monde impie, ceux qui l’aiment et croient en lui. Ainsi advint-il peu avant le déluge :
« Hénoch marcha avec Dieu, puis il disparut, car Dieu l’enleva. » (Gen 5, 24). Le Nouveau Testament relate ce fait : « C’est par la foi qu’Henoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. » (Hébreux 11, 5).
Le prophète Élie, torche vivante… embrasé de lumière et d’amour, connut lui aussi l’enlèvement :
« Lorsque l’Éternel enleva Élie aux cieux dans un tourbillon, Élie et Élisée venaient de Guilgal… Tandis qu’ils poursuivaient leur route tout en parlant, voici qu’un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre ; Elie monta au ciel dans le tourbillon. » (Cf 2 Rois 2, 1-12).
Après sa résurrection, notre Seigneur Jésus-Christ connut aussi l’enlèvement vers la gloire du Père. Enlèvement que nous appelons désormais Ascension :
« ... Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1, 9-11)
Jésus, Chef de l’Église, Tête du Corps Mystique, est enlevé au Ciel comme prémisse et l’Église le sera comme la moisson. Ainsi, à l’heure marquée par le Seigneur, l’enlèvement de l’Église se produira !
Cet enlèvement de l’Église se produira dans une liesse sans commune mesure avec les joies terrestres. Ce sera une glorification de notre corps physique par attraction divine du Christ de Gloire. Notre corps sera happé dans le mouvement divin à la rencontre du Seigneur comme saint Paul nous l’enseigne (voir plus bas).
Une doctrine apostolique
La doctrine biblique de l’enlèvement de l’Église est décrite et annoncée en tout premier lieu par Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même :
« Quand je vous aurai préparé une place, je reviendrai (le Seigneur fait mention ici à son second avènement) et je vous prendrai avec moi (il s’agit clairement ici de l’enlèvement de l’Église), afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jn 14, 2-3).
« Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra… Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise (emmenée, emportée, enlevée à la rencontre du Seigneur dans les airs) et l’autre laissée (abandonnée, délaissée pour le jugement des nations au JOUR DU SEIGNEUR) ; de deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé. » (Cf. Luc 17, 26-36 & Mt 24, 40-41).
Ensuite nous retrouvons également cette doctrine enseignée par l’Apôtre Paul en 1 Thessaloniciens 4, 16-17 et 1 Corinthiens 15, 51-52 :
« Le Seigneur lui-même, à un signal donné, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1Th 4.16-17).
Ainsi, lors de la Parousie de Jésus-Christ, les croyants encore vivants seront enlevés sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs. Mais ce n’est pas tout, l’Apôtre Paul ajoute :
« Je vais vous faire connaître un mystère. Nous ne mourrons pas tous (Paul parle ici de la génération qui sera présente sur la terre au jour de l’avènement du Seigneur), mais tous, nous serons transformés, en un instant, en un clin d'œil, au son de la trompette finale. La trompette sonnera, les morts ressusciteront incorruptibles et nous (les croyants encore vivants), nous serons transformés (c.-à-d. ressuscités). Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité.» (1Co 15.51-53).
Ainsi donc, les vrais croyants en Jésus-Christ qui seront restés sur la terre lors de son retour, seront enlevés d’ici-bas à la rencontre du Seigneur dans les airs et recevront leur corps glorieux de la résurrection sans passer par la mort ! Il y aura donc une génération de croyants en Jésus-Christ qui, lors de Son Avènement, ne connaîtra pas la corruption de la mort :
« Je vais vous faire connaître un mystère. Nous ne mourrons pas tous »
Par contre les incrédules seront laissés (abandonnés) sur la terre pour le jugement des nations au JOUR DU SEIGNEUR ou AU GRAND JOUR DE LA COLÈRE DE L’AGNEAU comme l’Apocalypse 6, 16 le dit. L’enlèvement est donc le phénomène tout premier par quoi débutera le JOUR DU SEIGNEUR en question.
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra… Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise (emmenée, emportée, enlevée à la rencontre du Seigneur dans les airs) et l’autre laissée (abandonnée, délaissée pour le jugement des nations au JOUR DU SEIGNEUR) ; de deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé. (Cf. Luc 17, 26-36).
Comme on le voit, ce sera la nuit pour les uns et ce sera le jour pour les autres, ce qui veut dire que la terre tout entière sera concernée au moment où le Fils de l’homme paraîtra. Ceux qui auront été laissés ou abandonnés s’écrieront :
« aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et cachez-nous loin de la face de CELUI qui siège sur le trône, et loin de la colère de l’agneau ! Car il est venu LE GRAND JOUR DE SA COLÈRE, et qui peut subsister ? » (Ap 6, 16-17).
Au jour du jugement des nations et peu de temps après l’enlèvement de l’Église, il en sera donc ainsi du sort de tous ceux, « qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice. » (2 Th 2, 213).
Jésus est formel, le jour où IL reviendra, les uns seront enlevés à sa rencontre afin d’être toujours avec LUI comme IL nous l’a promis : « je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » et les autres seront abandonnés sur la terre pour endurer LE JOUR DE LA COLÈRE DIVINE.
Similairement, le Seigneur dit à sainte Faustine en 1937 : « Que l’humanité sache que ma Miséricorde n’a pas de limite… qu’elle apprenne qu’elle est sans borne. C’EST LE SIGNE DES DERNIERS TEMPS. Il sera suivi DU JOUR DE MA JUSTICE. Pendant qu’il est encore temps, que l’humanité accoure à la source de ma Miséricorde… Que les hommes profitent du sang et de l'eau qui ont jailli de mon Cœur pour eux. Avant de venir comme juge équitable, j'ouvre d'abord tout grand les portes de ma Miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma Miséricorde, doit passer par la porte de ma Justice… »
qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux.
(Mt 25,1-13)
Peu de temps avant le jugement des nations, aussi appelé JOUR DU SEIGNEUR, l’Église constituée de tous les croyants en Jésus-Christ qui seront vivants lors de Sa Parousie, sera soudainement, en un clin d’œil, enlevée de la terre à la rencontre du Seigneur !
Précisons d’emblée que le JOUR DU SEIGNEUR n’est pas la fin du monde mais la fin des derniers temps usuellement appelé par le Christ lui-même : « la fin des temps des nations » (Cf. Luc 21, 24).
Cette doctrine de l’enlèvement de l’Eglise est certaine, garantie par la Révélation de Dieu dans la Bible. Jésus lui-même en parle dans les évangiles et l’apôtre Paul dans ses épîtres. Et pourtant, aussi mystérieux que cela puisse paraître, cette doctrine de l’enlèvement de l’Église est pratiquement inconnue de la plupart des Catholiques ! Il est donc dès lors grand temps de les avertir afin qu’ils puissent eux aussi avoir leur lampe allumée de telle sorte que, si le Seigneur revient de notre vivant, ils aient également part à l’enlèvement et ne soient pas laissés sur la terre à l’instar des vierges insensées :
« Il en sera du Royaume des cieux comme de dix vierges qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insensées et cinq étaient avisées. En prenant leurs lampes, les vierges insensées n’avaient pas emporté d’huile ; les vierges avisées, elles, avaient pris, avec leurs lampes, de l’huile dans des fioles. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, un cri retentit : Voici l’Epoux ! Allez à sa rencontre. Alors toutes ces vierges se réveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. Les insensées dirent aux avisées : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les avisées répondirent : Certes pas, il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous ! Allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et l’on ferma la porte. Finalement, arrivent à leur tour les autres vierges qui disent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il répondit : En vérité, je vous le déclare, je ne vous connais pas. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » (Mt 25, 1-13).
Cette parabole des dix vierges représente d’une part les croyants ayant l’Esprit du Christ et d’autre part ceux qui ont l’apparence de la piété. Ce sont deux états bien distincts ! Toutes les dix vont pourtant entendre l’appel : « Voici l’Epoux ! Allez à sa rencontre », mais seulement cinq seront admises dans la salle des noces ! Tandis que les autres trouvent la porte fermée et sont laissées dehors.
D’une façon constante, dans les Ecritures, l’huile est le symbole du Saint-Esprit. Tous ceux qui croient VÉRITABLEMENT en Jésus-Christ reçoivent son Esprit et ont de l’huile dans leur lampe :
« Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » (Jean 7, 38-39)
Ceux qui, par contre, n’ont pas l’Esprit du Christ ne lui appartiennent pas : « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rm 8, 9). Beaucoup de personnes se réclament du christianisme et sont pourtant toujours dans un état de mort spirituelle ! Certes, elles font profession de foi en Jésus-Christ, cependant leur cœur n’appartient pas au Seigneur mais bien à leurs passions dévoyées :
« Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront imbus d’eux-mêmes, enflés d’un orgueil qui les aveuglera, ils aimeront les plaisirs plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Certes, ils resteront attachés aux traditions extérieures de la religion et, pour sauver la façade, garderont l’apparence de la religiosité, mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force, ils ne Lui [Jésus] laisseront exercer aucune influence sur leur vie ; aussi leur conduite démentira-t-elle leur profession de foi [au jour de la Parousie et de l’enlèvement]. » (2Timothée 3, 1-5)
Ces personnes ayant l’apparence de la foi, au jour de l’appel auront beau crier : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » le Seigneur leur répondra : « En vérité, je vous le déclare, je ne vous connais pas. » ! Pourtant les prophéties et les évènements CRIENT, jusqu’à nous percer les oreilles, que c’est l’heure de nous réveiller.
Sommes-nous prêts ?
Toute dissertation sur l'enlèvement serait incomplète si l'on n'en tirait pas une application pratique. C’est une chose de savoir que Notre Seigneur Jésus-Christ peut revenir à n'importe quel moment, c'en est une tout autre que d'être prêt pour le moment de Son Retour. Souvenons-nous de la parabole des 10 vierges ! Cinq sur dix étaient prêtes, c’est-à-dire une sur deux !
Sans aucun doute, l'enlèvement sera, pour certains chrétiens de nom, comparable à la brusque fermeture d'une trappe, tout simplement parce qu'ils ne se seront pas préparés à rencontrer le Seigneur et surtout parce qu’ils n’auront jamais attendu, aimé ou même cru au retour du Christ.
Lorsqu’Il viendra chercher son Eglise, sa venue sera soudaine et foudroyante comme l’éclair. Et Dieu a tenu à garder secrète la date de ce retour afin que nous soyons constamment sur la brèche.
Dans une telle perspective, quels doivent être les attitudes et les actes qui assurent au chrétien à la fois sécurité et pleine approbation de Dieu? L'apôtre Paul, qui attendait pour lui-même aussi bien l'enlèvement que la mort en Christ, pouvait écrire : « Pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche » (2 Tim 4, 6).
Il est un fait inéluctable : le jour vient où notre séjour terrestre prendra fin, soit par la mort, soit par l'enlèvement. Dans ce passage, Paul envisage sa mort comme imminente, en même temps il affirme sa conviction inébranlable par rapport à la couronne de justice qui lui est destinée et que le Seigneur a réservée à tous ceux qui auront aimé son avènement (2 Tim 4, 8). Parce que Paul vivait dans la perspective de l'apparition de son Seigneur, il pouvait affirmer : Maintenant je suis prêt...
Peut-être avons-nous l'intention louable de nous préparer au retour de Jésus, mais cela ne veut pas dire que nous soyons réellement prêts aujourd'hui. Et pourtant, vivre dans l'expectative du retour de Notre Seigneur Jésus-Christ ne peut que produire en nous le besoin pressant d'une vie sanctifiée et d’être entièrement dévoué à son service « en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ. » (Tite 2, 13)
Tous ceux qui ont réellement reçu le Saint-Esprit ont à cœur de se préparer journellement à la Venue du Seigneur en secouant leur torpeur, en se sanctifiant et laissant briller bien haut la flamme divine.
L’ultime épreuve de l’église avant son enlèvement
Avant son enlèvement, l’Église sera soumise à une épreuve ultime. En effet, cette épreuve déterminera si notre cœur est totalement au Seigneur ou pas : « Car là où est ton trésor, là aussi SERA ton cœur » dit Jésus.
Si le trésor de notre cœur est le Seigneur tout entier, nous passerons l’épreuve avec succès :
« Parce que tu as gardé ma parole avec persévérance, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve, qui va venir sur l’humanité entière, et mettre à l’épreuve les habitants de la terre. » (Apocalypse 3, 10).
Croyants et incroyants sont donc concernés, personne n’échappera donc à cette épreuve ultime à la fin des temps. Cependant, une promesse particulière est donnée de la part du Seigneur à celui qui aura gardé Sa Parole avec persévérance : « moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve».
Si le Seigneur nous dit qu’IL nous gardera de cette ultime épreuve, cela veut clairement dire que nous devrons y passer, car Il n’a pas dit que nous serons exemptés de cette ultime épreuve, mais Il a dit qu’Il nous gardera durant cette épreuve finale avant que ne vienne LE JOUR DU SEIGNEUR !
Quelle sera donc cette fameuse épreuve pour l’Eglise à la fin des temps ?!
L’Épreuve ultime de l’Église
selon le Catéchisme de l’Église Catholique
(CEC)
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants.
(cf. Lc 18, 8 ; Mt 24,12).
La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20), dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité.
L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair.
(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
Comme nous le voyons très bien dans tout le Nouveau Testament et ici dans le CEC aux N° 675, cette ultime épreuve a surtout et principalement à voir avec l’apostasie prévue pour la fin des temps (2 Th 2, 3). Apostasie qui est, comme le CEC l’écrit, « une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité » Il s’agit donc clairement d’une terrible épreuve de la foi !
Il y aura donc à la fin des temps, de terribles et insolubles problèmes dans tous les domaines pour toute l’humanité, problèmes tels QU’AUCUNE solution ne pourra être trouvée, car il n’y en aura pas ! Mais l’imposture suprême sera de faire croire qu’il y a bel et bien UNE SOLUTION à tous les problèmes que rencontrera l’humanité entière à la fin des temps, mais elle ne sera qu’une solution APPARENTE, UN LEURRE, UN MENSONGE, UN PIÈGE.
Ce piège sera le risque de tomber dans l’apostasie déclarée en reniant publiquement la VÉRITÉ. Et comme l’écrit le CEC, « cette imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire [non pas celle d’une personne particulière, mais] celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair. » C’est cela l’apostasie déclarée, la suprême imposture religieuse, l’homme qui se fait Dieu comme le dit l’Apôtre Paul :
« l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, … se proclamant lui-même Dieu... Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. » (Cf 2 Thess 2, 1-12).
Bref, l’ultime épreuve de l’église avant son enlèvement sera celle de RÉSISTER à l’apostasie, à la séduction finale du Diable. C’est pourquoi dès aujourd’hui nous devons demander à Dieu la Grâce pour pouvoir y résister, car cette séduction diabolique sera d’une puissance phénoménale, inouïe, prodigieuse ! Ne pensons pas que cela ne pourra pas nous atteindre nous qui nous déclarons ouvertement aujourd’hui pour la VÉRITÉ, le Christ et Sa Divinité, car Notre Seigneur et les Apôtres nous ont prévenus : à la fin des temps (et nous y sommes !), la Vraie Foi disparaîtra presque partout sur la terre au profit du MENSONGE, c’est-à-dire au prix de l’apostasie de la VÉRITÉ :
« Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Lc 18, 8) ; « Parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Mt 24, 12-13)
Tomber dans l’apostasie ne se fera pas du jour au lendemain, il y a une préparation, une mise en état d’apostasier qui se fait déjà en amont. Comme Sœur Lucie de Fatima le disait au Père Fuentes : « C’est maintenant qu’il faut sauver son âme, attendre c’est trop tard, car le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge, et une bataille décisive est une bataille finale où l'on saura de quel côté est la victoire, de quel côté la défaite. Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n'y a pas de moyen terme ! »
« MALHEUR À LA TERRE ET À LA MER ! CAR LE DIABLE EST DESCENDU VERS VOUS, ANIMÉ D’UNE GRANDE COLÈRE, SACHANT QU’IL A PEU DE TEMPS. » (AP 12, 12).
Si notre cœur est tout entier au Christ AUJOURD’HUI, il le sera à l’heure de l’épreuve finale. Si notre cœur est aujourd’hui partagé, c’est MAINTENANT que nous devons nous réformer. Car ce que nous sommes aujourd’hui déterminera ce que nous serons demain… au jour de l’ultime épreuve ! Ou nous sommes aujourd’hui à Dieu ou nous sommes aujourd’hui au démon… il n'y a pas de moyen terme !
Quand aura lieu l’enlèvement de l’Église ?
Ce qui est sûr et certain, c’est que l’enlèvement de l’Église aura lieu AVANT le JOUR DU SEIGNEUR, avant le Jugement des nations, avant la Colère à venir, car l’Épouse du Christ ne peut la subir :
« Car Dieu ne nous a pas destinés à subir SA COLÈRE, mais à posséder le salut par notre Seigneur Jésus-Christ, mort pour nous afin que, veillant ou dormant, nous vivions alors unis à lui.» (1 Thes 5, 9-10).
La mise à l’abri de Noé dans l’arche, la sortie de Lot hors de Sodome, donnèrent le signal du jugement, comme le fera, croyons-nous, le départ de l’Église lors de son enlèvement à la rencontre du Seigneur.
Est-il possible que nous ne soyons pas enlevés ?
« Prenez garde à vous-mêmes, que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » (Luc 21, 34-36),
Suite à ces paroles de Jésus, plusieurs se sont posé la question suivante : Mais comment cela se fera-t-il, comment pourrons-nous échapper à toutes ces catastrophes et calamités apocalyptiques qui arriveront comme l’Ecriture le déclare, au JOUR DU SEIGNEUR ?
La réponse est : PAR L’ENLÈVEMENT DE L’EGLISE… à condition toutefois de veiller et de prier en tout temps comme nous le recommande Notre Seigneur.
Réconfortons-nous dès à présent par
les paroles des Apôtres :
« Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâce à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par LA FOI EN LA VÉRITÉ.
C’est à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre.
Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole ! » (2 Thessaloniciens 2, 13-17)
"Oui, mon retour est proche !
Amen, viens Seigneur Jésus !
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous !
Amen."
(Ap 20, 21-22)
à lire :
AUX PORTES DE LA GLOIRE !
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