VIE NOUVELLE

VIE NOUVELLE

La restauration universelle à venir par Manuel Lacunza ( Ben-Ezra )

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Les Nouveaux Cieux 
et la 
Nouvelle Terre 

 

Par Manuel Lacunza
(Ben-Ezra)


 

 

 

 

 

 Première partie

 

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Au moment de la venue en gloire et majesté de Jésus, l'Homme-Dieu, le Roi des Rois, venue que nous, croyants, attendons avec certitude, «les cieux et la terre actuels seront entièrement renouvelés et remplacés par de nouveaux cieux et une nouvelle terre où, désormais, la justice habitera. » (2 Pierre III, 13.) 

Que veut dire cela ? Peut-être, que les cieux et la terre, ou même le monde universel existant, cesseront d'être, qu'ils seront anéantis pour faire place à d'autres cieux, à une autre terre ? Cela peut-être l'opinion de celui qui lit une partie seulement du texte et du contexte.

Il n'est pas douteux que, dans ces conditions ce texte apparaît toujours obscur, difficile, autant par ses expressions extrêmement concises, que par l'emploi des mots. Cependant, en dépit de cette concision, de cette apparente obscurité, celui qui considère l'ensemble avec l'attention nécessaire, découvre facilement son sens propre et naturel. 

 

« De même, dit l'Apôtre, que le ciel et la terre qui existaient avant le déluge universel périrent par la Parole de Dieu et par l'eau, de même le ciel ou les cieux et la terre actuels périront aussi par la même Parole et par le feu. » (2 Pierre III, 5-7)


Je demande maintenant : « Le ciel et la terre qui périrent par les eaux du déluge au temps de Noé, quels étaient-ils ? Peut-être ces cieux dont parlait, dans son ignorance, l'un des amis de Job, quand il disait : « Peux-tu, comme Lui, étendre les cieux, et les rendre solides comme un miroir d'airain ? (Job XXXVII, 18). 
Seraient-ce ces cieux également solides qu'imaginèrent les Chaldéens, les Égyptiens, les Grecs et, après eux, les Romains ? Seraient-ce ceux qui, dans le système présent (point mathématiquement démontré), se nomment les cieux, c'est-à-dire tous les corps célestes (soleil, lune, planètes, comètes et étoiles fixes) ? Et, parlant de notre globe, sa matière fut-elle, peut-être, détruite par le déluge des eaux ?


 

Il paraît absolument certain que ce ne fut ni l'un ni l'autre.


 

En ce qui concerne les corps célestes, le déluge ne put les atteindre. Quant à notre globe, les eaux le couvrirent comme elles le submergeaient quand Dieu dit : « Que les eaux qui sont au dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse » (Genèse I, 9).

 

Mais la matière de notre globe ne périt point pour cela.

 


 Qu'est-ce donc qui a péri ?        


A cette question, je ne peux répondre ni plus naturellement, ni plus conformément à la vérité connue, que ceci : Ce qui périt, ce fut tout ce que la terre portait à sa surface. Tous les habitants périrent, hommes et animaux, à l'exception des quelques spécimens de chaque espèce qui furent sauvés dans l'arche de Noé, et à l'exception aussi de la plupart des habitants des eaux. Ce qui périt, ce furent toutes les œuvres des hommes sur la terre, œuvres desquelles il n'est rien resté. Ce qui périt, ce fut toute la beauté, la fertilité, la disposition et l'ordre admirables avec lesquels Dieu avait créé la terre pour l'homme innocent, non pour l'ingrat et le pécheur.


Qu'étaient ce ciel ou ces cieux ?      

Selon mon modeste jugement, ils n'étaient ni plus ni moins que l'atmosphère qui entoure notre globe comme une de ses parties essentielles. Cette atmosphère, dans le langage des Écritures, comme dans celui de tous les peuples du monde, est universellement appelé ciel.

Et comme ce ciel, cette atmosphère, se subdivise en autant de climats différents qu'il y a de peuples, tribus et langues habitant la terre, du nord au sud de sa latitude, comme chacun d'eux en particulier peut donner le nom de ciel à la partie qu'il habite spécialement, il est tout aussi propre et vrai d'appeler cieux, au pluriel, tous les autres climats si divers où habitent d'autres nations.

Dans mon opinion, ces climats, ces différentes parties de l'atmosphère terrestre sont, sans aucun doute, les cieux dont parle saint Pierre, parce qu'il n'y a pas d'autres cieux dont on puisse vraiment dire qu'ils périrent par le déluge. Ceux dont nous parlons périrent ainsi, mais dans le même sens que périt la terre elle-même, c'est-à-dire qu'ils furent altérés, déformés, détériorés, qu'ils furent changés de bien en mal, tout comme il arrive à un homme sain et robuste qui, après une grave maladie, ne semble plus le même qu'auparavant.     

Il paraît plus que vraisemblable que, jusqu'au déluge universel, notre globe, avec toute son atmosphère et tout ce que nous appelons la Nature, avait conservé le même état physique qu'au sortir des mains du Créateur.

D'autre part, nous ne connaissons aucun événement, extraordinaire et universel, qui ait été susceptible d'altérer cet état de choses, profondément, du moins. Par contre, nous avons un fondement positif, donné par la remarquable longévité des hommes, longévité qui n'est expliquée par aucune autre raison physique que par l'excellente disposition de la terre et de son atmosphère.



 

 

Mais, le terrible cataclysme étant survenu,
il paraît également certain que tout fut transformé :
terre, mer et atmosphère.
Et cette altération, ce désordre, ont subsisté jusqu’à nos jours.

 


Depuis cette transformation, tout a été changé, les eaux occupant une grande partie de ce qui était auparavant un continent unique [la Pangée] et laissant libre ce qui était précédemment recouvert. Ceci paraît également évident si l'on considère l'infinité des productions marines que l'on rencontre dans des pays très éloignés de la mer.

 

 

 La Pangée

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Avant le déluge universel il n'y avait qu'un seul continent

 

De même, et pour la même cause générale que nous proposerons en son temps, toute l'atmosphère terrestre fut changée, les divers climats passant généralement de la douceur à la rigueur, de la modération à l'intempérie, de l'uniformité quiète, paisible, à l'inquiétude, au changement presque continuel. C'est donc en termes propres, naturels, que l'apôtre parlait lorsqu'il disait : La terre et les cieux qui étaient avant le déluge périrent par la Parole de Dieu et par les eaux. Il ajoutait que les cieux et la terre actuels (certainement très inférieurs à ceux d'autrefois), périront aussi en leur temps, non par les eaux, mais par le feu, et qu'ils seront remplacés par d'autres supérieurs en bonté, en perfection, au physique comme au moral, à ceux présents et à ceux passés.

En résumé, de même que les cieux et la terre actuels sont, en substance, les mêmes que ceux d'avant le déluge, malgré de nombreuses différences dans leur ordre, dans leur disposition, dans leur beauté, dans leurs effets, de même les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront, quoiqu'en substance les mêmes que maintenant, infiniment différents des précédents. Ceci me semble la véritable, et même l'unique interprétation que puisse admettre le texte de saint Pierre. 

Ceci posé, passons maintenant à une autre observation non moins importante.

Les nouveaux cieux et la nouvelle terre que nous attendons, dit l'apôtre Pierre, nous les attendons selon les promesses de Dieu. Mais ces promesses, où se trouvent-elles clairement, expressément exprimées ?

Si nous étudions soigneusement toutes les Saintes Écritures, nous ne trouvons que les chapitres 65 et 66 d'Isaïe où il soit fait mention de ce qui vient d'être dit. 

Il est vrai qu'au chapitre 21 de l'Apocalypse, il est parlé aussi, magnifiquement, de ces nouveaux cieux et de cette nouvelle terre ; mais, l'apôtre Pierre ne pouvait citer l'Apocalypse de saint Jean qui fut certainement écrite bien des années après sa mort. De plus, les allusions de saint Jean à toute l'Écriture étant continuelles, il n'est pas douteux que l'Apocalypse rappelle ce passage d'Isaïe; et, puisque ce même passage est le seul où il soit question des promesses de Dieu touchant les nouveaux cieux et la nouvelle terre, il est clair que saint Pierre nous y renvoie aussi.       

Il est non moins évident que, pour bien comprendre les textes de saint Pierre et de saint Jean, nous devrons d'abord étudier celui d'Isaïe où se trouvent, comme en leur propre source, les promesses de Dieu dont il est question. Celles-ci, de même que tout ce qui précède dans ce chapitre 65, ainsi que dans les seize chapitres précédents, parlent évidemment de la Jérusalem future, comme il est facile de le voir et de le comprendre. Procédons donc à l'examen attentif et impartial de cet instrument fondamental des promesses de Dieu.    


Texte d'Isaïe, chapitre 65 : 17 à 25.

« Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, et elles ne reviendront plus à l'esprit. Réjouissez-vous, plutôt, et soyez toujours dans l'allégresse à cause de ce que je vais créer ; car je vais créer Jérusalem pour la joie et son peuple pour l'allégresse. Et je me réjouirai de Jérusalem, et j'aurai de la joie au sujet de mon peuple ; et l'on n'y entendra plus ni pleurs ni cris d'angoisse. Il n'y aura plus là de jeune enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n'accomplisse pas le nombre de ses jours, car ce sera mourir jeune que de mourir centenaire, et comme maudit le pécheur devenu centenaire. Ils bâtiront des maisons et ils les habiteront, ils planteront des vignes et ils en mangeront le fruit, car les jours de mon peuple égaleront ceux des arbres et mes élus perpétueront les œuvres de leurs mains. Ils ne se fatigueront plus en vain, ils n'enfanteront pas pour une mort subite, car ils seront une race bénie de Yahweh Adonaï, et leurs descendants avec eux. Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion mangera du fourrage comme le bœuf, et la poussière sera la nourriture du serpent. Il ne se fera ni mal ni dommage sur toute ma sainte montagne, dit Yahweh Adonaï. »

 

 

 

 

 

Deuxième partie

 

Il paraît plus que probable que notre terre
n'a aujourd'hui, ni la configuration, ni la situation qu'elle eut
depuis la Création jusqu'à l'époque du déluge universel.

 

Cette si importante affirmation peut facilement être prouvée par l'aspect actuel du globe, ainsi que par de multiples observations faites tous les jours dans la nature. Ces remarques sont bien plus curieuses encore si on les rapproche de ce que nous dit la Sainte Écriture.       

D'abord, selon l'Écriture, avant de créer aucun être vivant, alors que la terre était encore dans le chaos et vide, alors que les eaux la recouvraient entièrement (et elles étaient en quantité plus que suffisante pour cela), Dieu divisa ces eaux en deux parties — égales ou non — dont l'une, la plus importante peut-être, s'éleva dans les airs sous forme de vapeur, et se répandit dans tout ce que nous appelons l'atmosphère terrestre, mais sans cesser pour cela d'appartenir à la terre elle-même.  

Cette diffusion de la vapeur d'eau s'effectua, non seulement dans la zone que peuvent atteindre les oiseaux du ciel ou les nuages visibles (ce que l'historien sacré semble appeler «l'étendue au milieu des eaux, qui sépare les eaux des eaux »), mais encore beaucoup plus loin dans le firmament, dans ce que nous appelons la stratosphère. L'autre partie des eaux, restée liquide, fut rassemblée dans un espace déterminé du globe, qui fut appelé abime, laissant le surplus de la terre libre et en état d'être habité (Genèse 1, 9 et 10). Il n'y a aucune raison de dire ou de supposer que ce lieu déterminé par Dieu, comme étant réservé aux eaux inférieures, fut abandonné naturellement par elles avant le déluge. Il n'y en a pas davantage de penser que cet abandon fut provoqué par quelque extraordinaire accident, dont il ne serait fait mention ni par l'histoire sacrée, ni par aucune des fables égyptiennes ou grecques.   

Ce que nous pouvons croire ou affirmer, avec beaucoup de prudence cependant, c'est que les eaux inférieures se conservèrent jusqu'au déluge de Noé, sans aucun changement notable, et dans le lieu même que Dieu leur avait assigné dès le commencement.     

Ceci admis, observons maintenant le relief actuel de notre terre, qui est habitée, non seulement de nos jours, mais depuis les temps les plus reculés.

Cet aspect actuel de la surface du globe, et toutes les découvertes faites par les chercheurs, nous obligent à croire (sans pouvoir raisonnablement en douter) que les eaux de la mer ont occupé en des temps très anciens, sinon toute la terre actuellement sèche, du moins une grande partie. Elles l'ont occupée, non pas momentanément, mais pendant de nombreux siècles. Pourquoi cela ? Parce que partout, ou presque partout, sur la terre habitable, on trouve à chaque pas des restes, des traces, claires, palpables, d'animaux marins. On trouve ces traces, non seulement au niveau du sol ou sous une faible épaisseur de terre, mais jusqu'à 60 ou 80 pieds
  (18 à 24 mètres) de profondeur, davantage même. Et cela sur les collines, sur les montagnes, comme dans les vallées. 

Du rapprochement de cette origine certaine, indéniable, de notre terre avec l'histoire sacrée, il résulte légitimement la conclusion évidente que notre globe n'est pas actuellement tel qu'il fut dans les premiers temps de sa jeunesse. Par conséquent, il a dû survenir, à une époque lointaine, un accident extraordinaire, un bouleversement universel qui modifia entièrement son aspect, qui obligea les eaux liquides à changer de place, qui découvrit le fond de la mer et recouvrit le sec, qui forma de nouvelles mers, de nouvelles rivières, de nouvelles vallées, de nouvelles collines, de nouvelles montagnes, qui fit, en un mot,
 une Nouvelle Terre très différente de ce qui avait été jusqu'alors.    

Malgré toute la peine que se donnent les philosophes, cet événement ne peut être que le déluge universel, dans lequel, comme le dit Pierre, le monde d'alors périt, noyé dans l'eau », et, comme le dit le Christ lui-même, le déluge vint et les emporta tous » (S. Matt. XXIV, 39).

La même cause générale modifia aussi, nécessairement, tout l'aspect du ciel. Je veux dire que cette cause changea, non seulement l'ancien ordre, l'ancienne disposition du soleil, de la lune, de tous les corps célestes par rapport à la terre, mais encore l'ancien ordre, l'ancienne disposition, l'ancienne constitution de notre atmosphère.  


Quelle fut cette cause générale ?     

Il me semble, à moi, que ce ne fut pas la rencontre fortuite de notre globe avec quelque comète, ainsi que l'ont admis comme possible, et même naturel, un grand nombre de savants contemporains (comme s'ils connaissaient tous les ressorts de l'admirable machine qu'est l'univers). Non, il faut voir là la main omnipotente et savante du Créateur, du Gouverneur de toute la machine.

  

 

Indigné contre la terre, qui était corrompue à l'extrême, et pleine de violence, Dieu la fit se déplacer subitement d'un pôle par rapport à l'autre. Je veux dire qu'il inclina l'axe terrestre de vingt-trois degrés et demi, dirigeant ainsi l'une de ses extrémités vers l'étoile que nous appelons « polaire », et l'autre extrémité vers la queue de la Petite Ourse.

 

Cette subite inclinaison de l'axe terrestre devait être immédiatement accompagnée de deux conséquences inévitables. D'abord, tout ce qui habitait la surface du globe, aussi bien liquide que solide, devait perdre l'équilibre. Ensuite, tout devait être plongé dans un désordre, dans une confusion aussi horribles qu'universels, tout devait se transformer, tout devait se confondre, toutes choses devaient tomber les unes sur les autres, se mélanger, faisant ainsi jaillir, comme dit l'histoire sacrée, les sources du grand abîme (Genèse VII, 11), la mer dépassant aussi ses limites et déversant ses eaux sur ce qui était alors la terre sèche.

Peut-être, dira-t-on (et on le dit, en effet, beaucoup, sur un ton de triomphe contre Moise), que toutes les eaux existant sur notre globe ne seraient pas suffisantes pour tout recouvrir, de manière à dépasser de quinze coudées (+/- 7 mètres) les montagnes les plus élevées, ainsi que le dit l'historien sacré (Genèse VII, 20). Dans ce cas, on ne remarque pas tout ce qui est rapporté dans le récit du déluge. Non seulement il est dit, en parlant des eaux liquides qui se trouvent sur notre globe, que « furent ouvertes les sources du grand abime », mais on ajoute aussi, comme l'une des causes principales du déluge : « les cataractes des cieux furent ouvertes, et il y eut de la pluie sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits » Genèse VII, 11).

 

Que signifient ces dernières paroles ?     

Je ne me préoccupe pas, en ce moment, de ce que d'autres ont dit ou pensé sur ce sujet particulier. Comme il s'agit d'une opinion personnelle, lorsqu'on examine seulement la manière et non la substance de ce que dit l'histoire sacrée, chacun est libre de penser à sa façon et de proposer son idée aux personnes intelligentes.      

Je pense donc, personnellement, que ce que le chapitre de la Genèse appelle « les cataractes des cieux » n'est autre chose que ce que le chapitre 1 appelle « l'étendue au milieu des eaux ». Je me le représente comme une sorte de digue, comme une limite précise, posée par Dieu à l'atmosphère même de notre globe, afin que les eaux inférieures (c'est-à-dire celles qui s'évaporent et se condensent continuellement dans la partie inférieure et plus dense de l'atmosphère), ne s'élèvent pas plus haut, et aussi, que les eaux supérieures, extrêmement diffusées, parce qu'elles occupent un espace incomparablement plus étendu, ne puissent tomber sans un ordre exprès du Créateur. Cette « étendue », au milieu des eaux, ces cataractes du ciel, qui séparent les eaux supérieures des inférieures, restèrent absolument fermées, comme elles le sont actuellement, jusqu'au déluge universel.       

Mais à ce moment, elles s'ouvrirent par ordre de Dieu. Les eaux supérieures tombèrent par leur propre poids et aidèrent les eaux inférieures à recouvrir entièrement tout notre globe, comme elles le submergeaient au commencement, avant que Dieu séparât les eaux des eaux. C'est tout ce que dit l'histoire sacrée.     

Ceux qui ont cru que l' « étendue » qui sépare les eaux est le firmament du ciel, c'est-à-dire cet immense espace occupé par les étoiles, se sont certainement trompés.
 Il n'est pas possible, dans l'ancien système céleste, de concevoir d'autres hypothèses. La mauvaise physique entraîne si souvent la fausse compréhension de la Sainte Écriture...    

La seconde conséquence immédiate de l'inclinaison de l'axe terrestre (de laquelle nous parlerons plus loin), fut que la ligne équinoxiale, qui s'était jusque-là confondue avec l'écliptique, se sépara de celle-ci et que cette dernière coupa la ligne équinoxiale en deux points diamétralement opposés que nous appelons « nœuds », c'est-à-dire au premier degré du Bélier et au premier degré de la Balance.
 

 

 

 

Il en résulta que notre globe ne regarda plus directement le soleil par son équateur que deux jours par an, le 21 mars et le 22 septembre, et qu'il présente, pendant tous les autres jours de l'année, de nouveaux points de sa surface aux rayons directs de cet astre.   


Et de cela quelles furent les conséquences ?  


Ce fut nécessairement la formation des quatre saisons que nous appelons : printemps, été, automne, hiver, saisons qui ont été, sont et seront l'une des principales causes de la ruine de la santé de l'homme. Elles sont comme un châtiment universel qui a réduit le nombre de nos jours et qui les a rendus très pénibles, insupportables presque.

Ces quatre saisons n'existaient donc pas avant le déluge ? — Non... selon ce que je pense, et selon ce que quelques savants et pieux auteurs ont pensé avant moi...

 

 

Il est vrai que beaucoup d'autres n'ont pas voulu adopter cette opinion parce qu'il leur semblait que le monde devait avoir toujours été ce qu'il est aujourd'hui ; mais il est vrai aussi que les raisons qu'ils opposent sont faibles, obscures, vagues, pouvant parfois prouver le contraire de ce qu'ils avancent. 

Avant le déluge, il n'y avait pas ces quatre saisons qui sont actuellement notre tribulation, notre ruine ; mais que, au contraire,
 notre globe jouissait d'un perpétuel équinoxe. 
(Note : De nos jours, Il n'y a que les habitants de l'équateur qui ont un équinoxe perpétuel ; car sous l'équateur les jours sont pendant toute l'année égaux aux nuits, mais suite aux changements terrestres et atmosphériques dus au déluge, les Equatoriens ne jouissent pas du climat antédiluvien.)      

Il n'y avait donc pas dans ces temps, avant le Déluge, et il ne pouvait pas y avoir, de vents violents, d'ouragans ; il ne pouvait naturellement pas y avoir de nuages rendus obscurs par le concours de vapeurs, d'émanations de toutes sortes ; il n'y avait ni frottements, ni chocs provoqués par les sautes de vents, ni étincelles électriques. Par conséquent, il n'y avait ni ces pluies violentes, torrentielles, ni ces tempêtes, ni ces coups de tonnerre, toutes causes de tant de frayeur, de tant de dommages, de tant de ruines, aussi bien parmi les habitants de la terre que parmi les œuvres de leurs mains. 

De là il résultait, il devait tout naturellement résulter, que les refroidissements, les épidémies, les maladies de toute espèce, actuellement innombrables, étaient alors ou en petit nombre ou inconnues ;
 que les hommes, et aussi les animaux, vivaient naturellement dix ou douze fois plus longtemps qu'à l'heure actuelle ; qu'ils mouraient seulement de vieillesse, après avoir vécu sains et robustes, les uns 700, les autres 800, et certains même 900 ans, et plus, ainsi que le dit l'histoire sacrée, qui est l'unique histoire authentique que nous possédions de ces temps.      

Revenons maintenant un peu en arrière. Dans le passage déjà cité, saint Pierre dit expressément que l'ancien monde périt submergé par l'eau et que celui-ci périra par le feu. De cela, on déduit légitimement, d'abord, que le monde présent périra par le feu de la même manière et dans le même sens que l'ancien périt par l'eau.   

Ensuite que, de même que l'ancien monde ne périt pas dans sa matière constitutive, mais seulement par accident, c'est-à-dire qu'il fut horriblement déformé, changé de bien en mal, et qu'il apparut après le déluge tel qu'un monde nouveau, très différent de l'ancien, comme apparaît un homme après une grave maladie, de même le monde actuel ne périra pas davantage dans sa substance. Il sera changé de mal en bien, il recouvrera par ce moyen son ancienne santé, il apparaîtra pourvu de toute la beauté, de toute la perfection qu'il avait au sortir des mains du Créateur.
 (Note : N’est-ce pas ce que, une fois de plus, Pierre lui-même dit aux Israélites lorsqu’il leur parle du retour du Messie : « Celui que le ciel doit garder jusqu’aux temps de la restauration universelle dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes. » (Actes 3, 21)

Cela sera parce que le nouveau monde que nous attendons doit être incomparablement meilleur que le monde présent, et non seulement au point de vue moral, mais aussi au point de vue physique et matériel. Il sera meilleur au moral, parce que la justice y habitera, chose qui ne peut vraiment pas être dite du monde présent, et encore moins de l'ancien. Il en sera de même du physique, du matériel, parce que, ce nouveau monde, nous l'attendons selon les promesses de Dieu, et parce que ces promesses, formulées seulement au chapitre 65 d'Isaïe, parlent expressément, clairement, de bonté morale, mais aussi de bonté physique, matérielle. Et ceci est confirmé, aussi admirablement que simplement, par l’apôtre Paul : « En effet, la création attend, avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu ». Romains VIII, 19.      


 

Il apparaît ainsi que ce grand changement doit commencer comme, au temps de Noé, commença l'autre. (S. Luc XVII, 6-28 ; S. Matth. XXIV, 37-40). Je veux dire qu'il sera provoqué par la remise de l'axe terrestre à la place qu'il occupait avant le déluge ou, ce qui est la même chose, par la réunion de l'écliptique et de l'équateur.

 

 

Sans cette assimilation, de même qu'il ne peut y avoir un perpétuel équinoxe, de même ne peuvent être supprimées les quatre saisons, ennemies perfides et implacables de la santé humaine. Si cette condition n'est pas remplie, on conçoit bien difficilement une félicité digne d'une nouvelle terre et de nouveaux cieux, on ne voit pas comment pourraient devenir naturellement, sans danger continuel, les longues vies humaines qui prirent fin avec le déluge, on ne voit pas davantage comment pourraient arriver tant d'autres admirables, magnifiques choses qu'on lit fréquemment dans les Prophètes de Dieu sur cette félicité naturelle, accompagnée de la justice.   

Au contraire, si le perpétuel équinoxe règne de nouveau sur la terre, si les quatre saisons ennemies sont disparues pour toujours, il est très facile de concevoir que cette heureuse transformation atmosphérique concourra admirablement au bonheur universel. [En effet : « La création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. » Romain VIII, 20-23.]  

Et tout d'abord, ce qui se comprend, ce sont les terribles prédictions relatives au
 JOUR DU SEIGNEUR, qui se trouvent à chaque pas dans les Prophètes, dans les Psaumes, dans les Evangiles, dans les écrits des Apôtres, dans l'Apocalypse. Toutes ces prédictions concordent entre elles et, tout aussi parfaitement, avec notre hypothèse. On peut facilement se faire une représentation de cette concordance : Il suffit d'imaginer que ce redressement de l'axe terrestre se produise de nos jours. Imaginons encore que, placés à une certaine hauteur, nous observions avec de bons télescopes 
[nous dirions aujourd’hui avec nos satellites] tout ce qui se passerait alors ici-bas. Dans cette conjecture, que nous supposons subite, tous les phénomènes annoncés par les Écritures de Vérité doivent se produire naturellement :     

Notre globe, se mouvant de pôle à pôle, change réellement de place. C'est ce qu'on lit dans Isaïe XIII, 13 : « Je ferai trembler les cieux,
 et la terre changera de place au jour de la colère de Yahweh Adonaï. » Lire aussi Isaïe XXIV, 17 à 20.     

La terre se mouvant violemment de pôle à pôle, ses habitants croient que les cieux (ou tous les corps célestes, soleil, lune, planètes et étoiles) se déplacent avec la même violence, la même rapidité, en sens contraire. Cette illusion [optique] est aussi fréquente que naturelle. C'est ce qu'on lit dans le texte de saint Pierre, si souvent cité: « Les cieux passeront avec un grand fracas. » C'est ce qu'on lit dans l'Apocalypse, VI, 14 : « Le ciel se retira comme un livre qu'on enroule. » 

La terre se mouvant d'un pôle à l'autre, toute notre atmosphère se trouble, s'obscurcit horriblement. Ce trouble, aggravé par tant de particules hétérogènes flottant dans l'espace, nous enlève la vision nette des corps célestes, comme le font les nuages actuels, mais d'une manière insolite et infiniment plus affreuse, qui, sans nous cacher les corps célestes, nous les laisse apercevoir, noirs, pâles, couleur de sang, produisant sur notre sol une autre sorte d'obscurité, très semblable aux ténèbres d'Égypte. C'est ce qui est annoncé dans Isaïe L, 3 : « Je revêtirai les cieux d'obscurité et je les couvrirai d'un sac. » C'est ce qui est également prédit dans Zacharie XIV, 7, et Sophonie. C'est ce qui est annoncé dans S. Luc XXI, 25 : «
 Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune, et dans les étoiles. » C'est ce qui est annoncé dans l'Apocalypse VI, 12 : « Le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière parut comme du sang. »   

La terre se mouvant violemment d'un pôle à l'autre, toutes choses se trouvant sur sa surface perdent leur équilibre, elles tombent les unes sur les autres d'une manière confuse et irrémédiable, tout comme il arriva aux jours de Noé. C'est ce qui se lit dans l'Apocalypse XVI, 18 à 21 : « Il y eut un tremblement tel que jamais, depuis que l'homme est sur la terre, il n'y eut tremblement de terre aussi grand..., et les villes des nations s'écroulèrent, et toute île disparut, et l'on ne retrouva plus de montagnes. »

La terre se mouvant d'un pôle à l'autre, les eaux de la mer perdent aussi leur équilibre. Elles se soulèvent, se troublent, se déversent sur bien des lieux qui sont actuellement terre sèche, et épouvantent par leurs horribles mugissements, même ceux qui se trouvent éloignés de ses bords. C'est ce qui est annoncé expressément dans saint Luc XXI, 25-27 : « Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. »

Il n'est pas à craindre qu'il survienne sur notre terre un autre déluge comme celui de Noé. Pour celui-ci, ainsi que nous l'avons déjà dit, il ne suffisait pas que les sources du grand abîme fussent rompues ; il fut nécessaire que les cataractes du ciel fussent ouvertes ; cela n'arrivera plus, selon la promesse expresse de Dieu lui-même.

La terre se mouvant violemment d'un pôle à l'autre, non seulement toute l'atmosphère se trouble, s'obscurcit par la multitude des vapeurs et exhalaisons de toute espèce, ainsi que nous l'avons vu dans la troisième conséquence, mais encore toutes choses s'entremêlent, s'entrechoquent les unes contre les autres, elles excitent par leur frottement le fluide électrique et produisent, par conséquent, une multitude d'éclairs qui consument et convertissent en cendres la plus grande partie des hommes et toutes les œuvres de leurs mains.
      

C'est ce qui est annoncé fréquemment dans les Écritures. Psaumes XVIII, 13 et 14 ; Psaumes XCVII, 2 et 3.      

C'est ce qui se lit dans S. Matt. XXIV, 29, où il est écrit : « Les étoiles tomberont du ciel. » Ces paroles, comme tant d'autres si nombreuses, ne peuvent avoir un autre sens réel. Enfin, c'est ce qu'on lit dans l'Apocalypse VI, 13 : « Les étoiles du ciel tombèrent vers la terre, comme les figues vertes tombent d'un figuier secoué par un grand vent. » Par crainte de ces étoiles métaphoriques, les hommes les plus courageux se cacheront dans les souterrains, dans les caves, dans les antres des rochers auxquels ils diront : « Tombez sur nous et dérobez-nous à la face de Celui qui est assis sur le trône et à la colère de l'Agneau, car il est venu LE GRAND JOUR de sa colère, et qui peut subsister ? » Apocalypse VI,
 16.

Ce feu, qui est annoncé tant de fois par les Écritures pour le terrible JOUR DU SEIGNEUR ne peut pas être, selon l'Écriture même, un feu universel inondant tout notre globe comme l'inondèrent les eaux de Noé, ce ne peut être un feu qui consume la terre et la réduise en cendres et en fumée, comme tant d'écrivains l'ont pensé. Cette idée, reconnue manifestement fausse, ne repose sur aucun autre fondement que sur le texte de saint Pierre, incompris, parce qu'insuffisamment examiné. Ce texte doit être expliqué par des centaines d'autres textes avec lesquels il n'est pas possible qu'il soit en contradiction.
 Quel pourrait être un feu universel, qui embraserait et consumerait indifféremment toutes les choses de notre globe et notre globe lui-même, lorsque l'Écriture dit expressément que la terre, avec une certaine partie de l'humanité, restera vivante et indemne » ?      

En résumé, selon toutes les Écritures, LE JOUR DU SEIGNEUR sévira uniquement contre les ennemis déclarés de Dieu. Il est vrai que ceux-ci seront, dans ces temps, le plus grand nombre, presque la totalité des humains, ainsi qu'il est relaté dans tout le phénomène de l'Antichrist. Cette vérité se trouve invariablement dans toutes les Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament. Voici quelques-uns de ces passages, spécimens de beaucoup d'autres : Isaïe XIII, 9 à 11 ; Jérémie XXX, 23 et 24 ; Malachie IV, 1 et 2 ; Sophonie I, 14-18.     

 

 

Ce grand et terrible jour, dont nous ignorons d'ailleurs la durée, étant enfin terminé, l'horrible tempête étant passée, les impies et les pécheurs étant exterminés, l'équateur et l'écliptique occupant une même ligne, l'atmosphère étant purifiée, l'air étant éclairci, les eaux de la mer étant assemblées dans le lieu qui leur aura été assigné, il doit nécessairement apparaître bientôt une nouvelle terre, de nouveaux cieux, très différents de ce qui est actuellement, tout comme, après le déluge, apparut ce qui existe aujourd'hui, totalement différent du monde précédent.  


Une nouvelle terre, une nouvelle atmosphère, de nouveaux climats, et aussi un nouveau ciel, un nouvel aspect du ciel sidéral, doivent apparaître, mais tout cela doit être au moins aussi bon qu'il le fut en son état primitif.

Je dis : au moins, parce qu'il me paraît possible et même extrêmement vraisemblable que, par respect et pour l'honneur d'une personne d'une infinie dignité, telle que l'Homme-Dieu, par qui et pour qui toutes choses furent créées (Héb. II, 10), tout soit amélioré, renouvelé, sur notre globe, en donnant à ce dernier, dans l'ordre naturel (comme il lui est dû dans l'ordre spirituel et moral), un nouvel et sublime degré de perfection. Tout cela est en concordance avec ce que dit l'apôtre Paul, dans Ephésiens I, 9 : « ...nous découvrant le mystère de sa Volonté, selon le libre dessein que s'était proposé sa bonté, lorsque la plénitude des temps serait accomplie, à savoir, de réunir toutes choses en Jésus-Christ. »

Le siècle présent est achevé, et le jour des hommes est arrivé à sa fin.

Voici la consommation du siècle (ou de cette ère) dont il est tant parlé dans les Écritures, et spécialement, dans les Évangiles. Voici l'aurore du jour clair du Seigneur, et, avec lui, le commencement du siècle
  heureux dont on parle beaucoup plus et avec autant, sinon plus de clarté. 

Ici, commence à se manifester sur notre terre ce règne de Dieu dont nous avons tant de fois demandé la venue.      

Ici, commence la révélation de Jésus-Christ et le jour de sa puissance dans les splendeurs des Saints.

Ici, commence la révélation des Fils de Dieu, lesquels ne sont autres que les Saints qui viennent avec le Christ, ressuscités, partageant son règne, et sur le grand mystère desquels on peut consulter l'apôtre saint Paul (et il serait bon de le consulter bientôt) dans tout le chapitre VIII de l'Épître aux Romains. 

Ici, commencent les mille ans de saint Jean, au début desquels doit arriver en premier lieu l'enchaînement du diable, avec toutes les circonstances expressément décrites au chapitre XX de l'Apocalypse.

Ici, après l'ouverture du Testament nouveau et éternel du Père, par lequel il constitue le Fils (en tant qu'homme) héritier de l'univers préalablement débarrassé de toute principauté, de tout pouvoir sataniques, et toutes choses étant assujetties à cet Homme-Dieu, ici, il commence à régner vraiment, à exercer son jugement, son pouvoir, qui est absolu, mais plein de science, d'équité et de bonté.

Ici, commence à se manifester sans retard le grand, l'incompréhensible mystère du Verbe de Dieu, de l'unique Fils de Dieu, Dieu lui-même fait homme.

Ici, en un mot, on commence à voir, à connaître avec plus de clarté, la fin directrice de toute vision, de toute prophétie.
  
                                                                             
                                                                                          Fin de l'article de Ben-Ezra

 

 

 

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 Note finale :     

« Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix. » (2 Pierre 3, 11-14).    

« où la justice habitera », est-il écrit. Or, c’est sur la Terre renouvelée que cette Justice habitera comme l’Apôtre Pierre le dit, car au Ciel elle existe de toute éternité et n’a pas besoin d’être instaurée. Ce n’est pas la fin du monde que l’humanité purifiée vivra, mais bien «
 la restauration universelle dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes» (Actes 3, 21), c’est-à-dire le Règne de Paix universelle du Christ sur une Terre totalement renouvelée et restaurée dans son état initial. 

Nous avons difficile de nous imaginer ce qui nous attend, nous pouvons seulement être certains que ce sera magnifique !
 

Comme le disait Jésus-Christ à l’une de ses privilégiées qui lui posait la question :
      

« Seigneur comment cela sera ? » 
      

Il lui répond :
 « Tu verras ce sera BEAU ! »   

Lors du Règne du Christ sur toute la terre renouvelée, tout ce que notre cœur régénéré peut désirer de plus beau, il le verra dans toute sa merveilleuse splendeur !

 

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Autres écrits de Ben-Ezra : 

Les prophéties de Daniel

L’Antichrist

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Voir aussi :
L’ENSEIGNEMENT DES ÉCRITURES RELATIF A LA FIN DES TEMPS 

La Résurrection des Justes 
(St. Irénée de Lyon)

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AUX PORTES DE LA GLOIRE 
Le Royaume de Dieu sur la terre

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09/04/2016
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