Deuxième partie : 6ème chapitre
Mort de la quatrième bête
et ses conséquences
« Tandis que je contemplais : Des trônes furent installés et un Vieillard s’assit : son vêtement était blanc comme de la neige, la chevelure de sa tête, comme de la laine nettoyée ; son trône était en flammes de feu, avec des roues en feu ardent.
Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Des millions d'êtres le servaient et des centaines de millions se tenaient devant lui. Le tribunal siégea, et des livres furent ouverts.
Je regardais ; alors, à cause du bruit des paroles monstrueuses que proférait la corne, je regardais, lorsque la bête fut tuée et son corps abattu, et elle fut livrée à l’embrasement du feu.
Quant au reste des bêtes on fit cesser leur souveraineté, et une prolongation de vie leur fut donnée jusqu’à une date et un moment déterminés.
Je regardais pendant mes visions nocturnes, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un Fils d’Homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le fit approcher en sa présence.
Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté : les gens de tous peuples, nations et langues le servaient. Sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera jamais détruite. » (Daniel VII, 9-13).
Il nous reste maintenant à examiner rapidement la partie la plus claire de la vision. Elle fait immédiatement suite à notre étude principale, et concerne la fin des Bêtes, de la quatrième, spécialement ; elle concerne aussi tout ce qui doit arriver après cela.
C'est ce que vit le prophète, pour le temps de la fin, au moment où cette Bête atteint le point culminant de sa puissance, où elle persécute furieusement les saints de Dieu.
Le prophète vit apporter des trônes pour des juges qui devaient connaître bientôt toute cette cause et juger souverainement. Vous verrez ce même tribunal se constituer, pour les mêmes fins, au chap. IV de l'Apocalypse.
La sentence fut la suivante : condamnation de la quatrième Bête à une mort violente, sans remède ni appel ; son corps - non certainement physique mais moral - jeté aux flammes ; le pouvoir enlevé aux autres Bêtes, mais leur vie conservée pour un certain temps encore. Cette sentence irrévocable rendue, et avant son exécution, le prophète dit qu'il vit venir sur les nuées du ciel une admirable personne, ressemblant à un Fils d'homme. Entrant dans cette auguste assemblée, Il s'avança jusqu'au trône de Dieu, et Il reçut là, de la main même du Tout-Puissant, le pouvoir, l'honneur et le royaume ; et, en conséquence de cette investiture, tous les peuples, tribus et langues de la terre, le serviront désormais comme leur légitime et unique souverain.
Plus loin, au verset 26, parlant des maux répandus dans le monde par la quatrième Bête, spécialement au moyen de sa dernière corne, le prophète entend proclamer la raison pour laquelle se réunit ce conseil si majestueux et si solennel : « Le jugement se tiendra et on ôtera à la Bête sa domination qui sera détruite et anéantie pour toujours. Et le règne, la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux seront donnés au peuple des Saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et toutes les puissances le serviront et lui obéiront. » (Daniel VII, 26-27).
Maintenant, mon ami, après avoir lu et considéré attentivement ce texte, avec tout son contexte, dites-moi sincèrement : « Que pensez-vous de ce qui est annoncé ici avec tant de clarté ? Tout ceci arrivera-t-il, ou non, un jour ? Pouvons-nous le croire et l'attendre, comme cela est écrit? Pouvons-nous croire que, dans ces temps, Dieu établira une sorte de conseil solennel pour ôter aux hommes tout le pouvoir qu'ils avaient reçu de sa main ?
Pouvons-nous croire ensuite que, le pouvoir étant enlevé aux hommes, ce pouvoir sera remis en entier, par ce même conseil, entre les mains du Fils de l'homme, c'est-à-dire de l'Homme-Dieu, Jésus-Christ, non pas seulement en droit, comme il le possède maintenant, mais en fait ? Pouvons-nous croire aussi que ce pouvoir sera donné, conjointement à Jésus-Christ, le Roi suprême et à ceux qui régneront alors avec Lui, c'est-à-dire au peuple des Saints du Très-Haut, comme il ressort du célèbre texte de l'Apocalypse, chap. XX, v. 4 : « Ils vivront et régneront avec le Christ pendant mille ans » ?
Pouvons-nous croire, enfin, que tous les peuples, tribus et langues, serviront désormais le Christ et ses Saints après que ceux-ci auront pris possession de tout le Royaume qui est sous le ciel ?
En résumé, pouvons-nous croire qu'après la venue du Messie, venue à laquelle tous les chrétiens croient, ou devraient croire, qu'après la punition de la quatrième Bête, ou Antichrist, qu'après la destruction totale de tout le mystère d'iniquité, il restera sur notre terre des peuples, tribus et langues, qui serviront le Roi suprême et les Saints, et leur obéiront ? Qu'il restera aussi des rois (couronnés sans doute de sa main) en différents pays de la terre, entièrement soumis à ses lois ?
Tout cela, nous le lisons expressément dans cette prophétie, comme dans tant d'autres passages de l'Ecriture que nous étudierons.
Si l'Ecriture ne nous trompe pas, et elle ne peut nous tromper, si nos yeux ne nous trompent pas non plus, la réalité ne peut être mise en doute de ce Royaume qui doit durer mille ans [temps symbolique, temps parfait], de ce Millénium, dont l'existence se place entre la seconde venue du Seigneur et le Jugement dernier.
TROISIEME PARTIE
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